FFME iMag - Le magazine de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade - 2 : Septembre 2014

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Pour la FFME

Les enjeux

L’évolution du projet Karma a permis d’associer un projet du pôle France de bloc à celui de la première salle d’escalade fédérale, permettant d'accueillir toute sorte de public. Aujourd'hui, à Karma, la FFME est chez elle !

Quand le projet a été présenté à la FFME, le premier point d’entrée fut à l’attention du sport du haut niveau avec la préparation des équipes de France de bloc. L’objectif principal fut donc la création d’un pôle France d’escalade de bloc destiné à la préparation de l’élite (senior et jeunes) et doté d’installations d’escalade uniques et adaptées aux besoins actuels.

Sans oublier la localisation géographique du CNSD, implanté en bordure de la forêt de Fontainebleau, référence mondiale pour la pratique du bloc en site naturel.


La deuxième avancée, dans ce contrat de partenariat, fut la suggestion de trouver un accord pour que la FFME puisse s’investir vraiment. L’idée de la gestion d’une salle fédérale avait germé. « Nous sommes arrivés à un protocole pour que la FFME assume (conceptuellement et financièrement) la partie travaux, conception, réalisation de l’ensemble de la SAE de ce projet, explique Daniel Coisy, vice-président en charge des équipements. En contrepartie, la FFME pouvait bénéficier de la mise à disposition gracieuse de ses équipements et du bâtiment qui les abriteraient. »


Évolution du projet

Ainsi, la FFME bénéficie d’un immense bâtiment (1 800 m² au sol), avec une garantie de mise à disposition gracieuse de quinze ans renouvelables, et de son aménagement intérieur avec des installations devant répondre à deux besoins prioritaires :
● La préparation des équipes de France (avec l’obtention du label « pôle France » de la part du ministère des Sports) qui nécessiterait une SAE de bloc particulièrement sophistiquée pour un entrainement optimal et à la pointe.
● La formation et l’entrainement des personnels de la Défense, impliquant une partie SAE à cordes.


« Cela dit, la taille du bâtiment que nous devions aménager permettait de réaliser un équipement bien plus satisfaisant que celui que le ministère de la Défense nous demandait, indique Vincent Maratrat, directeur délégué aux équipements. Nous avons donc vu les choses en grand, en élaborant une SAE de 12m de haut, pouvant accueillir une quarantaine de lignes d’assurages, ainsi qu’une autre zone de blocs, destinée au grand public. Le projet a donc évolué, passant simplement d’équipements spécifiques dédiés aux équipes de France de bloc et aux militaires, à une SAE à cordes et blocs, accueillant le grand public. »


L’évolution du projet Karma a permis d’ajouter au projet du pôle France de bloc (doté d’équipements dont la qualité et le volume n’ont aujourd’hui que peu d’équivalent au niveau mondial), celui de la première salle d’escalade fédérale, permettant l’organisation de stages internationaux et d’équipes fédérales (régionales, départementales, clubs), accueillant les licenciés (à tarif préférentiel), ainsi que le grand public, y compris les scolaires, et qui devrait à terme devenir le lieu préféré pour les formations fédérales ou professionnelles. Bref, même si elle partage une partie des installations avec son partenaire (le ministère de la Défense, avec des créneaux horaires et des zones spécifiques naturellement réservés à l’instruction sportive des personnels militaires) la FFME est chez elle, à Karma. Elle peut ainsi expérimenter, mettre en place de nouveaux projets, travailler sur des évolutions techniques des pratiques et des entrainements. C’est un outil qui devrait se révéler formidable. Aujourd’hui d’ailleurs, la salle dispose de toutes les adaptations et caractéristiques nécessaires pour pouvoir y pratiquer l’handi-escalade, et est dotée d’équipements spécifiques pour la pratique de la baby-escalade.


Un pari audacieux

L’investissement financier de la FFME pour l’ensemble des installations dans cette salle d’escalade fédérale est de l’ordre de 600 000 euros. Certains peuvent s’étonner de son emplacement géographique, éloigné des grands pôles urbains, il s’agit cependant d’une aubaine pour la fédération qui a désormais à sa disposition, et ce pour la première fois, un bâtiment dont elle est l’unique utilisatrice.

La rentabilité de la structure est un pari audacieux que nous devons réussir, mais cette salle répond à un des objectifs prioritaires de la FFME qui reste la préparation des équipes de France de bloc (avec la prochaine grande échéance de Bercy 2016). Par ailleurs, elle peut également accueillir dans d’excellentes conditions, les licenciés à titre individuel, mais également les clubs, les comités fédéraux et bien évidemment le grand public. « L’exploitation commerciale de cette salle fédérale doit nous permettre de couvrir les frais de construction et de fonctionnement, explique Rémy Moutardier. C’est un sacré challenge, mais c’était aussi un sacré pari que de faire sortir de terre ce projet. Il est maintenant temps de transformer l’essai, et d’équilibrer les comptes. »


Vers l’autonomie budgétaire

Après la contractualisation et la construction de cette salle, la FFME passe la troisième, à savoir, l’exploitation de la salle.

Désormais, la gestion de ces installations est à la charge d’une équipe de trois personnes récemment embauchées par la fédération, dont l’objectif est le bon fonctionnement de la salle ainsi qu’une certaine rentabilité.


« C’est ce que recherche la plupart des fédérations sportives bien organisées qui ont des ambitions, poursuit Alain Renaud, c’est-à-dire être propriétaire, avoir la main sur des équipements dont elles ont besoin. Par ailleurs, si l’équilibre budgétaire de nos dépenses est un objectif de base, l’idée de dégager des bénéfices de cette salle reste l’objectif final. C’est un défi qui va néanmoins dans le sens de ce qu’ont présenté le président You et son équipe actuelle, et c’est ce qui se profile pour l’ensemble des fédérations modernes, qui tendent vers une autonomie financière. Même si nous sommes toujours à la recherche de partenaires, et nous en avons trouvé sur cette opération (le CNDS et la Région Ile-de-France par exemple qu’il convient de remercier), il faut que la FFME assume et assure ses recettes et ses dépenses. »

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