Ces assises étaient une première dans l’histoire de la fédération, et elles furent également une réussite ! En effet cette journée du 15 mars fut un succès tant sur le fond que la forme, car elle fut à la fois novatrice et constructive.
Novatrice car la fédération donnait pour la première fois à ses clubs l’opportunité de s’exprimer en direct sur les problématiques les concernant, leurs besoins et attentes, à confronter au plan stratégique de la fédération, ses objectifs et ambitions. Cette interactivité dynamique fut possible grâce à un outil informatique performant permettant à tous les participants de répondre, donner leur avis.
Constructive du fait même de la richesse des échanges avec alternance de temps d’information croisés, où la fédération prend le temps de présenter son plan stratégique aux clubs et où ceux-ci peuvent juger de l’importance de certains objectifs, les rapporter à leurs besoins, faire remonter leur vision, les problèmes rencontrés « sur le terrain » pour avancer ensemble. Toutes ces informations délivrées par les clubs pourront par la suite servir à alimenter, orienter les débats des groupes de réflexion mis en place par la fédération à l’occasion de la nouvelle olympiade. Et de l’avis des participants, relevé dans une enquête de satisfaction renseignée après les assises, ils ont apprécié ce moment d’échanges entre clubs, la clarification du projet fédéral et ont eu le sentiment de pouvoir s’exprimer et être écoutés.
Revenons à l’origine de ces assises : un des objectifs phare de la fédération dans son plan stratégique pour l’olympiade 2013 – 2016, l’objectif numéro 1, est : « Le développement des clubs ». Partant, il lui est apparu nécessaire d’entendre la voie directe des clubs, de « prendre le pouls » à la base. La volonté affichée dès le départ auprès des clubs sollicités est bien de mettre en application le plan stratégique fédéral, dans une logique commune profitable à tous ; le conseil d’administration a alors choisi l’organisation d’assises de clubs. 120 clubs ont été sélectionnés selon des critères tels que la représentativité des territoires, le nombre de licenciés et les labels.
Le déroulement de la journée s’est fait selon une alternance de présentations courtes des principaux thèmes retenus suivies chacune de questions-réponses avec les participants. Pour cela, chaque table constituée de différents représentants disposait d’une tablette permettant de collecter toutes les réponses aux questions fermées mais surtout ouvertes. Tous les participants ont pu donner leur avis et ont été sollicités par les animateurs, élus du bureau ou directeurs de département, présents à chaque table. Les réponses étaient alors compilées en direct pour faire apparaître sur un écran géant une réponse synthétique ou dominante. S’en suivaient de nouveaux échanges entre les participants et les représentants de la fédération pour avoir des précisions sur les réponses données, notamment celles qui sortaient de la tendance dominante.
Les thèmes débattus ce jour-là étaient les suivants :
• Les clubs et les disciplines sportives
• Le plan stratégique fédéral
• Le rôle du président de club
• Les emplois d’avenir
• Le regroupement des clubs
• L’accidentologie
• Les circuits de compétition
• Le plan numérique escalade
• L’environnement fédéral des clubs : relations aux CD/CR, à la fédération
Enfin une dernière question portant sur la satisfaction des participants quant à l’organisation de ces assises clôturait cette journée riches d’informations et de débats.
Quels informations dominantes, préoccupations, besoins des clubs ont émergé lors de ces assises ?
Les principales disciplines faisant l’objet d’une structuration et d’un encadrement dans les clubs sont l’escalade indoor et outdoor, dans les mêmes proportions, ainsi que l’escalade en compétition. Mais comme on peut le constater sur le graphique des réponses, les autres activités sont présentes dans les clubs de façon moins prégnante mais de façon homogène les unes par rapport aux autres.
graphiques des activités prédominantes
Après la présentation du rôle du président de club, un besoin fort de formation pour les nouveaux venus à cette responsabilité est clairement exprimé. La priorité est sur les relations avec les salariés, puis les aspects légaux de la fonction ainsi que la clarification des relations à l’environnement fédéral.
En corollaire de ces préoccupations, les emplois d’avenir n’incitent majoritairement pas les présidents à embaucher lorsque la question leur est posée
Formation (fédérale) des présidents de club
Concernant l’environnement fédéral : les comités départementaux et régionaux sont cités quasi à même hauteur dans leur apport aux clubs, avec une petite prédominance des CD ; l’apport supplémentaire souhaité des comités au clubs, et qui est exprimé, porte sur le soutien au développement des clubs pour le tiers des participants.
