FFME iMag - Le magazine de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade - 11 : Décembre 2016

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Sécurité

Contrôle et prévention : objectif sécurité !

Puisque l'erreur est (souvent) humaine, les responsables sécurité de la FFME vous adressent ces quelques recommandations pour vous prémunir au mieux des étourderies qui peuvent coûter cher !

Admettons ce postulat de départ : nul n’est parfait. Autrement dit, nous commettons tous régulièrement des erreurs. Il apparaît donc compliqué - pour ne pas dire impossible - d'être irréprochable dans la pratique de nos activités.


Qui peut dire qu’il a toujours réalisé correctement son nœud en 8 ou qu’il n’a jamais fait d’erreur de manipulation de corde ? Qui peut dire qu’il n’a jamais oublié d’allumer son détecteur de victimes d’avalanche (DVA) ? Qui peut dire qu’il n’a jamais rien oublié dans son sac ?

Mais alors que faire pour garantir la sécurité dans nos pratiques ? C’est très simple, il suffit de mettre en place des actions de contrôle et de prévention. Bien sûr, cela ne permettra pas de vous prémunir de toutes les étourderies, mais devrait vous mettre le nez sur certaines d'entre-elles...


Du côté du contrôle :


Votre responsable de séance ou votre moniteur d’escalade vous serine avec le contrôle du nœud de votre partenaire grimpeur. Ce n'est pas pour rien : c’est tout simplement pour pallier à l’effet « erreur humaine », « inattention », « étourderie »…


C’est une bonne habitude à prendre, même - et surtout - pour les pratiquants confirmés sujets au relâchement lié à l’habitude. En effet, le « syndrome de la tête en l’air » a cette particularité remarquable : les deux partenaires ont rarement la tête dans les nuages au même moment. Dans ce cas, un grimpeur averti en vaut deux...


Et si dans votre petit groupe de skieurs au départ de la course, l’un de vous contrôle que chacun ait bien allumé son DVA, c’est juste parce qu’au petit matin bien froid - la tête enfarinée - on peut avoir oublié d’appuyer sur le bouton « allumage ».


Du côté de la prévention :


La saison de ski-alpinisme commence. Aussi, le conseiller technique Olivier Mansiot vous invite à lire avec la plus grande attention le bulletin Risques Avalanches dans le but d’éviter que des erreurs de lecture du manteau neigeux aient des conséquences dramatiques.


Parce que le meilleur moyen pour ne pas être victime d’une avalanche, c’est d’éviter de jouer dans les pentes avalancheuses. Et la meilleure source d'informations des pentes à éviter reste le bulletin Risques Avalanches, le BRA pour les intimes.


L’étude de l’accidentologie montre qu’une utilisation plus attentive du BRA pourrait réduire le nombre d’accidents. Et il n'y a pas que l'indicateur du niveau de risque qu'il faut repérer (de 1, risque faible, à 5 très fort) :


  • Le type d’avalanche qui peut survenir est une indication précieuse pour comprendre le danger et être en capacité de le déceler sur le terrain (plaque, couche fragile, purge due au réchauffement : le BRA nous donne de multiples précisions).

  • La rosace présente l’orientation des pentes les plus dangereuses. Il semble donc très facile, pour le pratiquant de choisir un itinéraire évitant les orientations se caractérisant par un risque élevé, à savoir les pentes noires de la rosace (bon si la rosace est toute noire, ça signifie qu’il vaut peut-être mieux passer son tour pour cette fois).

  • Le texte, complément indispensable et plus précis que la rosace : car parfois ce sont ces explications qui précisent l’orientation et la configuration des pentes à risque et nous permettent de les éviter. L’altitude : très souvent le BRA précise un risque accentué au-dessus ou en deçà d’une limite d’altitude. C’est donc plus prudent de rester du bon côté de la limite.

C’est avec la prise en compte de tous ces éléments que nous pourrons choisir une sortie à ski en limitant au mieux le risque d’avalanche. Et si le feeling n'y est pas au moment de préparer la course, gardez en mémoire que pratiquer des activités de montagne, c'est aussi savoir renoncer !

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